Anxiété spatiale : Un nouveau questionnaire avec des sous-échelles pour mesurer trois aspects de l’anxiété spatiale

Anxiété spatiale : Un nouveau questionnaire avec des sous-échelles pour mesurer trois aspects de l’anxiété spatiale

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Titre :  

– Anxiété spatiale : Un nouveau questionnaire avec des sous-échelles pour mesurer trois aspects de l’anxiété spatiale 

Auteurs : 

Ian M. Lyons, Gerardo Ramirez, Erin A. Maloney, Danielle N. Rendina, Susan C. Levine, Sian L. Beilock 

Journal et DOI : 

– Journal of Numerical Cognition, 2018, Vol. 4(3), 526-553, DOI : 10.5964/jnc.v4i3. 254 

Qu’est-ce que l’anxiété spatiale ?  

L’anxiété spatiale est l’anxiété liée à l’exécution de tâches spatiales qui comprennent des compétences telles que la navigation, la rotation mentale, et l’imagerie mentale.   

Quel était notre objectif ?  

Les précédentes mesures d’auto-évaluation de l’anxiété spatiale chez les adultes n’évaluaient que l’anxiété ressentie lors de la navigation. Notre objectif était de créer une échelle permettant de mesurer l’anxiété spatiale dans plusieurs domaines du traitement spatial.  

Comment avons-nous procédé ?  

Nous avons mené deux études : Dans l’étude 1, nous avons demandé à 449 participants à quel point ils se sentaient anxieux en effectuant diverses tâches spatiales. Sur la base de ces données, nous avons identifié 3 sous-types apparentés mais distincts d’anxiété spatiale (anxiété liée à la manipulation mentale, anxiété liée à la navigation, anxiété liée à l’imagerie) et nous avons créé des échelles à 8 éléments pour évaluer chacun d’eux. Dans l’étude 2, nous avons demandé à 223 participants de remplir nos échelles d’anxiété spatiale et de réaliser des tâches comportementales pour évaluer leurs compétences en matière de manipulation mentale, de navigation, et d’imagerie. 

Qu’avons-nous constaté ?  

Chaque sous-échelle était le plus fortement liée à la performance dans les mesures de cette compétence spatiale particulière (par exemple, l’anxiété liée à la manipulation mentale était le plus étroitement liée à la performance dans une tâche de rotation mentale). En tant que telles, les trois sous-échelles doivent être traitées comme des mesures de l’anxiété concernant des aspects distincts du traitement spatial. Pour chaque sous-échelle, une plus grande anxiété était liée à une moindre performance dans la tâche associée. 

En quoi cela est-il important ?  

Les compétences spatiales sont un élément important de la réussite dans les STIM. Ces échelles ont le potentiel de fournir des outils de dépistage plus complets de l’anxiété spatiale chez les adultes et constituent une étape vers l’identification des obstacles à l’éducation aux STIM.  

Présenté par le laboratoire de cognition et d’émotion du Dr. Erin Maloney à l’Université d’Ottawa. 

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