Anxiété et cognition

Anxiété et cognition

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Titre :  

Anxiété et cognition  

Auteurs :  

Erin A. Maloney, Jason R. Sattizahn, Sian L. Beilock  

Journal et DOI :  

Journal : WIREs Cognitive Science 2014, 5:403-411 

Doi : 10.1002/wcs.1299  

Qu’avons-nous demandé ?  

  • Comment l’anxiété peut-elle impliquer les performances lors de tâches exigeantes sur le plan cognitif ? 

Qui est le plus susceptible d’avoir des mauvaises performances dues à l’anxiété ?  

Quelles sont les techniques qui permettent de réduire l’impact négatif de l’anxiété sur les performances ?  

Comment avons-nous procédé ?  

Nous avons examiné deux types d’anxiété typiquement rencontrés dans le cadre académique : l’anxiété liée aux tests (peur ou appréhension d’être testé et d’obtenir de mauvais résultats) et l’anxiété liée aux mathématiques (peur ou appréhension des mathématiques). Nous avons notamment analysé de recherches physiologiques, psychologiques et neuroscientifiques soulignant les conséquences négatives de ces anxiétés.  

Qu’avons-nous trouvé ?  

La théorie dominante sur la façon dont l’anxiété affecte les performances est que l’anxiété peut provoquer 1) des changements physiologiques et 2) des pensées négatives et des ruminations. Ces deux implications de l’anxiété consomment de ressources importantes sur le plan cognitif (à savoir la mémoire de travail) requis afin de réussir à accomplir des tâches.   

Les personnes dont la mémoire de travail est primordiale et qui ont l’habitude d’appliquer des stratégies très exigeantes sur le plan de la mémoire de travail peuvent être plus susceptibles d’obtenir de mauvais résultats en raison de la façon dont l’anxiété affecte les performances.  

Il existe des techniques qui peuvent aider à réduire l’impact négatif de l’anxiété sur les performances :   

1) L’écriture expressive (écrire sur ses sentiments avant un examen pour atténuer les pensées intrusives et libérer les ressources de la mémoire de travail).  

2) Réévaluation de l’excitation (considérer une situation comme un défi plutôt que comme une menace).  

3) Exercices de respiration (pour réduire les symptômes physiques de l’anxiété – comme l’accélération du rythme cardiaque).  

Pourquoi est-ce important ?  

Cette étude met en évidence la manière dont l’anxiété affecte les performances, les personnes les plus susceptibles d’avoir de mauvaises performances dues à l’anxiété et les techniques permettant de réduire cet impact négatif de l’anxiété sur les performances.  

Présenté par le Laboratoire de cognition et d’émotion du Dr Erin Maloney à l’Université d’Ottawa.   

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