Les relations réciproques entre les cadres motivationnels, l’anxiété liée aux mathématiques et la réussite en mathématiques au début de l’école primaire
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Titre
Les relations réciproques entre les cadres motivationnels, l’anxiété liée aux mathématiques et la réussite en mathématiques au début de l’école primaire
Auteurs
Elizabeth A. Gunderson, Daeun Park, Erin A. Maloney, Sian L. Beilock & Susan C. Levin. (2018)
Journal et DOI
Journal : Journal of Cognition and Development, 19(1), 21-46
DOI : 10.1080/15248372.2017.1421538
Recherches antérieures
-Les différences individuelles des résultats en mathématiques à l’entrée à l’école persistent et prédisent fortement les résultats ultérieurs en mathématiques et en lecture.
-L’anxiété en fonction de mathématiques est en corrélation avec une faible réussite en mathématiques et prédit l’évitement des cours, des tâches et des carrières dans le domaine de la mathématique.
-Il a été démontré que les cadres motivationnels et l’anxiété liée aux mathématiques prédisent les résultats en mathématiques dans les populations des élèves au début de l’école primaire.
Qu’avons-nous demandé ?
-Les relations réciproques (c’est-à-dire que les deux variables s’influencent mutuellement) entre la réussite en mathématiques, l’anxiété liée aux mathématiques et les cadres motivationnels (croire que les capacités en mathématiques sont fixe ou malléable et avoir une orientation vers l’apprentissage par rapport aux objectifs de performance), aident-elles à expliquer les différences individuelles des résultats en mathématiques ?
Comment l’avons-nous testée?
Les élèves de première et de deuxième année scolaire (N = 634) ont été évalués deux fois, à six mois d’intervalle, sur les résultats en mathématiques, les cadres de motivation et l’anxiété liée aux mathématiques.
Qu’avons-nous trouvé ?
-Des relations réciproques existent entre l’anxiété liée aux mathématiques et la réussite en mathématiques, et entre les cadres motivationnels et la réussite en mathématiques.
-Les enfants qui croyaient que la capacité en mathématiques est fixée au début de l’année scolaire (c’est-à-dire que les personnes ont une certaine intelligence en mathématiques et ne peuvent pas devenir plus intelligents en pratiquant) ont démontré une plus grande anxiété en mathématiques à la fin de l’année scolaire.
-Les enfants qui ont obtenu un score élevé sur la mesure de réussite en mathématiques au début de l’année scolaire avaient des niveaux d’anxiété liés aux mathématiques plus faibles à la fin de l’année. Ils étaient plus susceptibles d’être d’accord avec l’idée que nous pouvons améliorer nos capacités en mathématiques en pratiquant.
Message à retenir
Des effets réciproques sont déjà présents au cours des deux premières années de scolarité formelle, où les résultats en mathématiques et les attitudes s’influencent mutuellement pour produire un cycle soit préjudiciable, soit bénéfique. En aidant les jeunes enfants à améliorer à la fois leurs performances en mathématiques et leurs attitudes par rapport aux mathématiques, nous pouvons les préparer à avoir une relation positive et durable envers les mathématiques.
Présenté par le laboratoire de cognition et d’émotion du Dr Erin Maloney à l’Université d’Ottawa.