Les différences individuelles dans le développement de la fluidité arithmétique des enfants de la deuxième à la troisième année d’études

Les différences individuelles dans le développement de la fluidité arithmétique des enfants de la deuxième à la troisième année d’études

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Titre : Les différences individuelles dans le développement de la fluidité arithmétique des enfants de la 2e à la 3e année 

Journal : Developmental Psychology, 57(7), 1067-1079.  

https://doi.org/10.1037/dev0001220

Auteurs : Chang Xu, Jo-Anne LeFevre, Sheri-Lynn Skwarchuk, Sabrina Di Lonardo Burr, Anne Lafay, Judith Wylie, Helena P Osana, Heather Douglas, Erin A Maloney, et Victoria Simms (2021). 

Qu’avons-nous demandé ? 

Les mathématiques impliquent un ensemble complexe d’associations numériques et fonctionnelles. Comment les relations entre les compétences en matière de nombres symboliques (c’est-à-dire l’addition, la multiplication, et la soustraction) évoluent-elles chez les élèves de la 2e à la 3e année ? 

Comment l’avons-nous testé ? 

Les élèves (n = 244) ont rempli des mesures cognitives (c’est-à-dire vocabulaire, mémoire de travail, raisonnement, et contrôle inhibiteur) en deuxième année (7-8 ans). Ils ont également effectué des tâches d’addition et de soustraction. Un an plus tard, ils ont à nouveau effectué des tâches d’addition et de soustraction, ainsi que des mesures de multiplication, de connaissances mathématiques, de résolution de problèmes de mots, d’algèbre, et de mesure. 

Qu’avons-nous constaté ? 

L’apprentissage de l’arithmétique semble être un processus hiérarchique. Lorsque les élèves pratiquent une nouvelle compétence mathématique (par exemple, la multiplication), les différences individuelles reflètent l’intégration de la nouvelle information à leurs connaissances existantes. En troisième année, la soustraction prédit uniquement la multiplication, alors que l’addition ne le fait pas. Cela indique que la soustraction capte le plus haut niveau d’intégration associative en tant que « meilleur » prédicteur de la multiplication. La soustraction et la multiplication prédisent toutes deux la performance sur les mesures de la connaissance des mathématiques. 

Pourquoi est-ce important ? 

Pour que l’intégration entre les opérations arithmétiques soit réussie, les élèves doivent avoir acquis de solides compétences en addition et en soustraction avant d’être initiés à des opérations plus avancées. Les nouvelles associations arithmétiques doivent être apprises dans le contexte des connaissances existantes, car chaque opération est construite et consolidée en fonction des associations déjà présentes dans le réseau mental. 

Présenté par le Laboratoire de Cognition et d’Émotion du Dr Erin Maloney à l’Université d’Ottawa et le Projet d’Apprentissage du Langage et de Réussite en Mathématiques.

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