L’anxiété mathématique: un facteur de réussite en mathématiques à ne pas ignorer

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Titre

L’anxiété mathématique : un facteur de réussite en mathématiques à ne pas ignorer

Auteurs

Journal et DOI

Qu’avons-nous demandé ?

L’intérêt pour les disciplines STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) aux États-Unis a considérablement diminué. De notre point de vue, il y a deux questions essentielles liées à ce désintérêt pour les STIM : (1) Quel rôle l’anxiété mathématique joue-t-elle dans la réussite en mathématiques et l’engagement envers les STIM ? (2) Comment pouvons-nous tirer parti de la recherche sur l’anxiété liée aux mathématiques pour accroître l’intérêt pour les disciplines STIM ?

Qu’est-ce que nous avons fait ?

Nous avons passé en revue les recherches sur l’anxiété mathématique (c’est-à-dire les sentiments négatifs de tension et de peur que de nombreuses personnes ressentent lorsqu’elles s’engagent dans des mathématiques) en psychologie, en éducation et en neurosciences. Les résultats d’études importantes sur l’anxiété liée aux mathématiques ont été appliqués pour formuler des recommandations politiques concrètes visant à réduire l’anxiété liée aux mathématiques et à accroître l’intérêt pour les disciplines STIM.

Que recommandons-nous ? 

Les décideurs devraient se concentrer sur la diminution de l’anxiété (mathématique) et pas seulement sur l’augmentation de l’intérêt pour les domaines STIM. Lorsque les élèves sont anxieux à propos des mathématiques, ils sont généralement sous-performants et évitent les carrières liées aux mathématiques (c’est-à-dire les carrières en STIM). Pour aider à réduire l’anxiété liée aux mathématiques, nous recommandons quelques interventions simples à la maison ou en classe (par exemple, l’écriture expressive et le recadrage du problème). Nous recommandons également que les enseignants et les décideurs soient informés des pratiques fondées sur des preuves connues pour réduire l’anxiété liée aux mathématiques et que celles-ci soient mises en œuvre dans les programmes d’études à travers le pays.

Message à retenir

La contribution la plus vitale de notre recherche sur l’anxiété mathématique aux politiques publiques est de comprendre que le succès en mathématiques nécessite non seulement la connaissance des concepts mathématiques, mais aussi le bon état d’esprit. Si les élèves ont des sentiments positifs envers les mathématiques et une faible anxiété liée aux mathématiques, ils sont plus susceptibles de poursuivre une carrière en STIM.

Présenté par le Laboratoire de Cognition et d’Émotion de Dr. Erin Maloney de l’Université d’Ottawa