Une comparaison directe de deux mesures de la connaissance ordinale chez les enfants de 8 ans

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Titre

Une comparaison directe de deux mesures de la connaissance ordinale chez les enfants de 8 ans

Auteurs

Chang Xu, Jo-Anne LeFevre, Sabrina Di Lonardo Burr, Erin A. Maloney, Judith Wylie, Victoria Simms, Sheri-Lynn Skwarchuk, Helena P. Osana (2023)

Journal et DOI

Recherches antérieures

La connaissance ordinale – c’est-à-dire la capacité de compter les objets dans l’ordre et de comprendre quand les nombres sont supérieurs, inférieurs ou égaux aux autres – est liée à l’apprentissage des mathématiques chez les enfants
Les connaissances ordinales ont été mesurées à l’aide du jugement (c’est-à-dire décider si une séquence de trois chiffres est dans l’ordre) et des tâches d’ordre (c’est-à-dire classer trois chiffres du plus petit au plus grand).
Les compétences ordinales des enfants (c’est-à-dire la compréhension de la classification des nombres) semblent se développer plus lentement que leurs compétences cardinales (c’est-à-dire la compréhension de la quantité de nombres).
La meilleure façon de prédire les compétences arithmétiques est par des tâches d’ordre OU des tâches de jugement d’ordre en fonction du groupe d’âge de l’enfant.

Il existe des preuves substantielles que les compétences ordinales remplacent le rôle de la comparaison des nombres comme prédicteur clé de l’arithmétique à partir de la 2e année.

Qu’avons-nous demandé ?

Les tâches d’ordre et de jugement d’ordre partagent-elles les mêmes processus cognitifs sous-jacents pour les enfants de 3e année ?
Remarque : La 3e année a été choisie parce que le rôle dominant des compétences ordinales dans la prédiction des compétences en arithmétique devient stable en 3e année

Comment avons-nous fait ?

Les participants étaient 87 enfants de 3e année de l’Ontario âgés en moyenne de 8,7 ans
Les enfants ont été testés individuellement au cours de trois séances de test en l’espace de trois mois.
Les enfants ont accompli les tâches suivantes :

Première séance :

Comparaison des nombres : Sur un iPad, on a présenté aux enfants des nombres à un chiffre côte à côte (c’est-à-dire les chiffres 1 à 9) et on leur a demandé d’appuyer sur le nombre numériquement le plus grand le plus rapidement possible.
Tâche d’ordre: Sur un iPad, les enfants ont été invités à taper des chiffres dans l’ordre du plus petit au plus grand, le plus rapidement et le plus précisément possible.

Deuxième séance :

Mémoire de travail : La tâche d’échelle arrière numérique évaluait la capacité de mémoire de travail des enfants. Les participants ont écouté une séquence de chiffres et ont été invités à les répéter dans l’ordre inverse.
Tâche de jugement d’ordre : Sur un iPad, on a demandé aux enfants de décider si les séquences étaient dans l’ordre croissant ou non, le plus rapidement possible.

Troisième séance :

Maîtrise de l’arithmétique : Les enfants ont été invités à répondre à des questions d’addition et de soustraction à l’aide d’un papier et d’un crayon aussi rapidement et précisément que possible.

Qu’avons-nous trouvé ?

Les tâches d’ordre et de jugement d’ordre font appel à des processus cognitifs similaires pour les enfants de 3e année.
La mémoire de travail et les compétences en comparaison de nombres prédisaient les compétences ordinales pour les deux tâches.
La performance sur les tâches ordinales était liée à la familiarité des enfants avec les séquences de nombres, à la connaissance de la magnitude relative et à la capacité de mémoire de travail.
Conformément à la littérature, la connaissance ordinale a supplanté le rôle de la comparaison des nombres en tant que prédicteur clé de l’arithmétique.
Les tâches d’ordre et de jugement d’ordre impliquaient le traitement cardinal et ordinal des chiffres symboliques.

Message à emporter

Les tâches d’ordre et de jugement d’ordre impliquent des processus de pensée similaires.
Les deux méthodes (c’est-à-dire les tâches d’ordre et de jugement de l’ordre) pour tester cette compétence sont efficaces, mais les combiner en une seule mesure pourrait être encore plus efficace.

Présenté par le Laboratoire de cognition et d’émotions de la Dre Erin Maloney à l’Université d’Ottawa.