C’est un ‘petit monde’ : Relations entre les performances sur cinq tâches spatiales et cinq tâches mathématiques parmi des étudiants de premier cycle
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Titre
- C’est un ‘petit monde’ : Relations entre les performances sur cinq tâches spatiales et cinq tâches mathématiques parmi des étudiants de premier cycle
Auteurs
- Véronic Delage, Richard J. Daker, Geneviève Trudel, Ian M. Lyons, Erin A. Maloney (2024)
Journal et DOI
- Revue canadienne de psychologie expérimentale
- https://doi.org/10.1037/cep0000329
Recherches antérieures
- Raisonnement spatiale : de représenter mentalement, faire tourner, et transformer les informations visuelles et spatiales.
- Ceux qui réussissent les tâches spatiales ont aussi tendance à réussir les tâches mathématiques.
- Les recherches antérieures ont générés deux explications pour ceci :
- Générale : les chiffres sont généralement manipulés d’une manière spatiale
- Spécifique : certaines tâches spatiales se ressemblent à certaines tâches mathématiques.
Qu’avons-nous demandé ?
- Si nous examinons plusieurs tâches de raisonnement spatial, et plusieurs tâches de raisonnement mathématique, pouvons-nous observer que certaines tâches spatiales (plutôt que toutes) sont reliées à certaines tâches mathématiques (plutôt que toutes) ? Si oui, quelles tâches sont liées ?
Comment avons-nous fait ?
- Deux groupes d’étudiants de premier cycle (755 participants en total) ont effectué cinq tâches mathématiques conformément au curriculum mathématique de l’Ontario (par ex., algèbre, gestion des données, probabilité, etc.), et cinq tâches spatials conformément aux recherches antérieurs (par ex., rotation mentale, navigation, etc.).
- Nous avons examiné comment les performances sur ces dix tâches sont liées les unes aux autres et forment des groupes de tâches.
Qu’avons-nous trouvé ?
- Les individus ont tendance à réussir d’une manière similaire parmi la plupart des tâches mathématiques et parmi la plupart des tâches spatiales. Deux groupes de tâches se forment ; un groupe spatial et un groupe mathématique.
- Les participants ont tendance à réussir d’une manière similaire entre les tâches mathématiques et spatiales.
- Lorsque nous représentons nos résultats visuellement, nous avons trouvé que :
- La géométrie et le sens de l’espace (une tâche mathématique) constitue une connexion entre les groupes spatiaux et mathématiques.
- Les tâches mathématiques et spatiaux sont reliées l’une à l’autre dans un réseau à petite échelle. Il y existe de courtes distances entre les nœuds (c.-à-d., les tâches individuelles), et les centres inter-connectés (c.-à-d., les groupes de tâches).
- Une figure qui représente nos données est incluse dans cette infographie. Il s’agit d’un graphique en nuage de points avec deux groupes de données. L’un groupe de quatre points de données inter-connectés en bleu pâle est étiqueté ‘Centre des tâches mathématiques’. L’autre groupe de cinq points de données inter-connectés en rose est étiqueté ‘Centre des tâches spatiales’. Deux points de données de chaque groupe se connectent à un point de données en bleu pâle, ce qui représente une tâche mathématique, qui se trouve en dehors des deux centres, et qui est étiqueté ‘Noeud de la géométrie’.
Message à emporter
- Certaines tâches mathématiques sont reliées à certaines tâches spatiales.
- Certaines tâches, tel que la géométrie, connectent le raisonnement mathématique avec le raisonnement spatial.
- Le raisonnement mathématique et le raisonnement spatial sont d’ailleurs deux capacités cognitives uniques.
Présenté par le Laboratoire de cognition et d’émotions de la Dre Erin Maloney à l’Université d’Ottawa.